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Prise en charge complète de l’allergologie avec la Pneumologie, la Dermatologie et la Pédiatrie

De plus en plus de personnes souffrent d’allergie, comment la CNDG les aide-t-elle ? Avec son service d’allergologie, la CNDG répond aux besoins croissants de la population.

Le nombre de patients allergiques est en constante augmentation. La pollution, le tabagisme fœtal, les facteurs génétiques et l’augmentation des allergènes (fruits exotiques, huiles essentielles, parfums, conservateurs, etc.) jouent un rôle dans cette tendance épidémiologique.

Comment les médecins allergologues aident-ils leurs patients ?

Photo de test allergie respiratoire

  • Allergies respiratoires (rhinites, asthme, conjonctivites, etc.) et allergies cutanées

Dépistage ? On effectue des épreuves fonctionnelles respiratoires et des tests cutanés.

Traitement ? On commence par mettre en place des mesures d’éviction ainsi qu’un traitement symptomatique.  Selon l’évolution, on peut proposer un traitement de désensibilisation spécifique avec injections, comprimés ou gouttes (acariens, pollen, etc.).

 

  • Allergies alimentaires (avec manifestations cutanées, respiratoires et chocs anaphylactiques)

Dépistage ? On peut faire des tests cutanés avec des aliments frais ou des tests de provocation à l’hôpital de jour afin de faire manger au patient de petites doses

photo de test allergie alimentaire

d’aliments suspectés et observer une éventuelle réaction.

Traitement ? Outre les mesures d’éviction, il est possible de réaliser une induction de tolérance alimentaire. Avec un processus bien établi, on rend l’organisme tolérant au produit en l’absorbant par doses croissantes.

 

  • Allergies médicamenteuses (avec réactions cutanées, asthme, chocs anaphylactiques, œdèmes des lèvres et des paupières, etc.)

Dépistage ? On peut réaliser des tests en hôpital de jour ; tests cutanés, intradermo, tests de provocation orale ou par patch contenant le médicament suspecté.

Traitement ? A l’issue du bilan, le patient sait quel médicament il peut utiliser sans danger. Pour certains médicaments, il est possible d’effectuer une induction de tolérance médicamenteuse.

 

  • Allergies au venin d’hyménoptères (guêpes et abeilles) (manifestations cutanées, œdème du visage, difficultés respiratoires, choc anaphylactique)

Dépistage ? Le médecin mène une enquête approfondie. Une analyse de sang et des tests cutanés pour les venins seront ensuite réalisés en hôpital de jour.

Traitement ? Il est possible de désensibiliser le patient via une administration régulière de  venin, de sorte que le patient puisse supporter une ou deux piqûres sans danger pour sa vie. Il devra revenir toutes les 4 à 6 semaines pour un rappel en consultation, pendant 5 ans. Ce traitement est réservé aux patients qui ont une réaction allergique sévère.

 

  • Allergies de contact (métaux, ingrédients de produits cosmétiques, etc.)

Elles se traduisent par de l’eczéma et sont soignées en Dermatologie.

Dépistage ? On effectue d’abord un « patch test » : des petits collants contenant l’allergène supposé sont posés au niveau du dos. Il y a ensuite deux lectures, à « jour 2 » et « jour 3 ou 4 ».

Traitement ? Contre l’eczéma, on proposera des crèmes anti-inflammatoires, en plus des mesures d’éviction.

 

Améliorer le quotidien des patients

Ces traitements permettent aux patients de comprendre les allergies qu’ils ont et d’adapter leur quotidien, ce qui améliore nettement leur qualité de vie. Les désensibilisations donnent de très bons résultats, offrant à nouveau à ces patients une « vie normale » : manger les aliments qui posaient problème, pouvoir rester à l’extérieur sans danger (pollen, venin,…), etc.